Malgré l’arrivée de l’été à grand pas, à l’heure où l’intérêt environnemental est grandissant et dans le souci de privilégier des énergies renouvelables, nombre d’utilisateurs équipent désormais leur intérieur d’un poêle. A bois ou à granulés, voilà une solution de chauffage qui ne manque pas d’atouts écologiques, économiques mais également esthétiques.
Le principe de poêle est basé sur un chauffage naturel qui utilise de manière traditionnelle des bûche comme le font les cheminées ou bien des granulés (pellets) faits de sciure, de coupe ou de copeaux de bois compactés.
La différence entre les poêles à bois ou à granulés ?
Tous deux ont en commun ce même effet “cocooning” qui permet d’instaurer instantanément dans la pièce une ambiance à la fois cosy et conviviale. Comme auprès d’un âtre de cheminée, on s’y installe autour pour lire, boire un thé, somnoler un jour de pluie ou partager d’agréables instants en famille ou entre amis..
On optera pour le poêle à bois ou le poêle à granulés, selon que l’on souhaite un chauffage d’appoint ou une vraie solution qui remplacerait ou compléterait l’installation de radiateurs existants.
Le premier diffuse une chaleur par rayonnement, ce qui induit une forte température aux alentours mais cependant moins perceptible dans le reste de la pièce ou de l’habitation. Sachez tout de même qu’installé à proximité d’un escalier, la chaleur du poêle fera grimper de quelques degrés la température des pièces se trouvant à l’étage.
En revanche, étant alimenté manuellement, il impose la contrainte de le recharger en bois très régulièrement pour ne pas qu’il s’éteigne ou s’amenuise.
Le second lui fonctionne par ventilation, ce qui permet d’obtenir une température constante et cela dans un rayon bien plus grand (parfois même, selon ses capacités, toute la maison). De plus étant équipé d’un réservoir il peut fonctionner de manière autonome durant 6 à 48 heures selon les modèles. Enfin, et c’est un réel avantage, la plupart des modèles sont vendus avec un programmateur (certains même, pilotable depuis le smartphone). Une option bien pratique pour le faire fonctionner à moindre régime en cas d’absence par exemple ou l’augmenter juste avant le retour à la maison et réaliser ainsi de notables économies d'énergie
Quelques contraintes à respecter
Il est très fortement conseillé, pour ne pas dire obligatoire, de faire appel à un professionnel afin d’installer ce type d’appareil. Certes, un chauffage d’appoint pourra se raccorder sur un conduit existant mais encore faut-il qu’il respecte certaines normes (une évacuation au moins 40 centimètres au-delà des faîtages sur un toit pentu et 1 mètre 20 sur un toit plat) et qu’on puisse vérifier sa viabilité. Pour ce qui concerne le choix d’un chauffage principal à granulés, d’importants travaux sont là nécessaire, notamment afin de faire passer des gaines dans les diverses pièces distribuées. Mais, dans les deux cas, ne négligez sous aucuns prétexte les règles de sûreté concernant l’évacuation, le tirage, la solidité du sol (sur lequel doit être apposée une plaque d’acier ou de carrelage), le traitement anti-inflammables (au moins distant de 90 centimètres de l’âtre).
N’oubliez pas le ramonage de vos conduits deux fois par an !