Le grand chouchou des Français, le parquet séduit tant ses variantes nombreuses lui permettent de s’inscrire dans nombre de projets décoratifs, même extérieur. Chic, intemporel, solide, naturel, vivant et facile d’entretien, il cumule les atouts ! Mais comment s’y retrouver parmi la multitude d’offres sur le marché ? Ce dossier vous aidera à choisir celui qui répond le mieux à vos attentes.
Se poser les bonnes questions : une fois votre budget estimé, avant de débuter vos recherches il est indispensable de prendre quelques instants afin d’étudier les lieux que vous souhaitez habiller de parquet.
S’agit-il d’une zone à fort passage comme un couloir ou une entrée, ce qui nécessiterait une épaisseur à haute densité ? D’une pièce d’eau dans laquelle le bois imputrescible est alors indispensable ? D’une terrasse extérieur où seul un bois exotique résistera au gel ?
A chaque parquet son usage. Vient ensuite la question de l’esprit que vous souhaitez imprimez au lieu : Authentique comme s’il avait toujours existé (le chêne massif est parfait pour cela), moderne avec de larges et longues lame, esprit maison de maître avec une pose au point de Hongrie par exemple, pratique avec une pose simple, sans l’aide de pro. Forts de ces réponses, vous pourrez ainsi plus aisément orienter votre choix.
Deux alternatives, le massif et le contrecollé !
Si l’on veut du vrai, de l'authentique, du certifié, on boude le stratifié qui n’est pas du bois mais rien d’autre qu’une imitation imprimée sur papier. Ce sont vers les parquets massif ou contrecollés qu’il faut se diriger. Comme son nom l’indique, le parquet massif est constitué à 100% d’une même pièce de bois dans toute son épaisseur (entre 12mm et 27mm). Quelle que soit l’essence dans laquelle vous le choisirez : en chêne ce qui est le plus communément posé mais pourquoi pas en hêtre ou en châtaignier ou bien encore dans un bois exotique tel que le bambou, son aspect sans contrefaçon lui conférera à coup sûr un charme que nul autre n’égale.
Séduisant à l’oeil avec ses petites aspérités, ses veines pleines de vie et ses teintes toutes en nuances, il l’est également à l’ouïe car à l’inverse de certains autres planchers du commerce il ne donne pas cette sensation artificielle de “sonner creux”. Particulièrement résistant, le massif traverse les ans (un siècle dit-on s’il est correctement entretenu) avec élégance et grâce d’autant plus qu’il est possible, afin de lui redonner de son éclat et effacer les traces d’usure, de le poncer fréquemment (jusqu’à 20 fois).
Excellent régulateur thermique, il permet de capter la chaleur ambiante ce qui le rend très agréable à fouler pieds-nus contrairement à un sol carrelé. Le parquet massif est également un allié non négligeable lorsqu’il s’agit de s’isoler acoustiquement. Enfin, il sait revêtir divers aspects selon qu’on le préférera brut, ciré, huilé ou vitrifié. Quant à sa palette chromatique, elle se décline de la teinte la plus claire au blond miel en passant par le rouge et le presque noir du wengé. Compte-tenu de la noblesse du parquet massif (et également de son prix relativement élevé), il est recommandé de faire appel à un spécialiste lorsqu’il s’agit de procéder à sa pose. Là encore, plusieurs choix sont à étudier : cloué sur des lambourdes (des poutres transversales) ou collé. Dans ce dernier cas, pour s’assurer d’un parfait effet plan, il est souvent nécessaire de réagréer le sol auparavant.
Un parquet contrecollé présentera lui l’avantage d’être moins onéreux. Cela s’explique par sa composition faite à partir de trois couches superposées (entre 10 à 16 mm d’épaisseur). Celle qui apparaît en surface est en bois noble tandis que les autres sont en bois tendre et en contreplaqué. Etant donné la faible épaisseur de sa couche d’usure (entre 2,5mm et maximum 6mm), le ponçage de rénovation ne pourra se faire que six fois maximum et sa durée de vie excédera rarement 50 ans. Ce qui en soi est déjà remarquable ! Cette alternative au bois massif a rencontré un vif succès auprès des consommateurs depuis son apparition dans le commerce à la fin du siècle dernier, démocratisant ainsi ce revêtement de sol sans toutefois en réduire les qualités visuelles et esthétiques. En revanche, l’isolation thermique et la résistance sont moindre. Pour un rendu plus élégant et pérenne, une pose collée ou clouée est conseillée. Mais beaucoup de bricoleurs du dimanche lui préfèrent la pose dite “flottante” facile à installer seul d’autant plus lorsque les planches sont munies d’un système d’emboîtement à base de clips. Comme le parquet massif, le contrecollé est compatible avec un chauffage au sol et existe dans différentes essences, teintes et finitions (mais il est souvent proposé vitrifié ce qui facilite l’entretien)
Et alors, quel motif ?
Nombreuses sont les variantes selon que l’on choisisse une pose à la Française (des lames de longueur différentes) ou à l’Anglaise (des lames de même largeur mais de longueur différente). On peut aussi vouloir s’amuser avec un dessin en damier, en échelle, à bâtons rompus dans un style Versailles ou point de Hongrie.. Mais attention toutefois de respecter le style et la taille de la pièce où vous souhaitez installer votre parquet afin de conserver cohérence et harmonie.